Antipaxos est une ile microscopique, nous n’y ferons pas de halte mais juste le tour par la cote EST. Comme toutes les iles de la mer Ionienne , c’est verdoyant, le littoral est bordé de plages de sable ou de galets et l’eau est clair.
En fin de journée, nous rejoignons, la baie de Mongonissi, une baie protégée des vents dominants. J’avais réservé l’emplacement 😉 on est le seul bateau dans la baie !! La nuit sera calme, régénératrice et longue. L’ancre n’a pas bougée dans des fonds de vases de bonnes tenues.
A l’aube nous larguons les amarres pour une courte navigation de 2,8 miles jusqu’au port de Gaios. L’anse formé par l’ilot désertique (on y trouve un juste un monastère) à l’EST du port, ne nous permet pas de voir l’entrée mais une fois rapproché nous rentrons dans un petit canal naturel aux eaux turquoises. A l’entrée, un remorqueur en travaux, un sous-marin d’exploration et un énorme quai pour accueillir les ferrys.
Nous avançons un peu à l’aveugle sans savoir ce qui il y aura au prochain « virage ». Je suis en vigie accroché au génois enroulé et clotilde à la barre.
Des petits bateaux de pêcheurs sont jonchés le long du quai et plus loin nous voyons le port.
Le vent ne souffle pas très fort, nous jetons l’ancre, 35 mètres de chaine et commençons la manoeuvre.
Sérénité est un quillard long qui n’aime pas trop la marche arrière, après un « coup de fouet », on laisse le bateau se diriger « siga siga » vers son emplacement. Quelques voiliers sont amarrés et le voisin récupère notre amarre bâbord.
La manœuvre s’est faite en douceur, une fois en place, je repasse à l’avant pour reprendre et tendre la chaine.
La journée se termine en beauté et l’entrée dans ce petit port vaut vraiment le coup.