Escale forcée sur une île magnifique

Les problèmes moteurs nous suivent et ne se ressemblent pas … Circuit de gasoil défectueux, carburateur capricieux, et j’en passe…
Vous allez me dire qu’un voilier n’a pas vraiment besoin d’un moteur pour avancer… C’est le cas … le vent reste notre principal source motrice, mais pour rentrer, sortir d’un port , supporter « pétole », c’est quand même bien pratique !!!
Nous sommes donc amarrés à Trizonia depuis plus d’une semaine en attente de réparations fiables pour reprendre la mer.
On en profite pour faire (bien évidemment) de la mécanique mais aussi pour découvrir l’île, ses paysages magnifiques et ses habitants chaleureux et accueillant.
Le port dispose d’eau en libre service et si on est sympa et débrouillard, on peut même avoir l’électricité. La marina est en restructuration et des changements sont annoncés pour le 1er juillet. Ces informations sont donc à prendre avec quelques pincettes.
L’île propose plusieurs restaurants offrant aux touristes et voileux en transit, un large choix de spécialités (grecques / italiennes / produits locaux), ainsi qu’un petit bar à cocktails- glaces avec vu sur mer. Au centre, un « mini market » ouvert quelques heures par jour (de quoi faire l’appoint car les prix sont un peu élevés).
Plusieurs hôtels sont cachés dans une nature riche et florissante, les criquets y chantent toute la journée.


Un bateau taxi (rouge / bleu ou jaune) fait la navette toutes les heures entre l’île et la ville de Glifada sur le continent moyennant 1€. Un bus passe le matin en direction de Nafpaktos, la ville la plus proche (histoire de faire le plein de vivre et de carburant). Le bus repars de Nafpaktos à 11h et 13h30. Si vous ratez le bus (notre cas la première fois) vous pourrez vous rendre en ville en taxi (30€ environ la course de 45min). Il est possible de réserver le bateau taxi à n’importe quelle heure et rien que pour vous contre 10€.
Notre coup de coeur
Après une semaine de galère, nous avons eu le temps de discuter avec les « travailleurs » de l’île (30 personnes l’hiver, plus de 100 durant les grosses périodes).
Une rencontre amicale avec Elias puis Yiannia, une business Woman qui tient plusieurs « shop » sur l’île. Leur petit restaurant italien (Pizza et Pasta) s’appelle l’ANCORA, elle possède aussi un petit magasin de souvenirs tenu par sa maman.
Charmants, accueillants et aidants, ils ont su par leur mots réconfortants et leurs bonnes pizzas, nous soutenir dans les petites épreuves que nous traversons au moment où j’écris ces lignes.

Une réflexion sur « Notre escale à Trizonia »
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Ah faut reconnaitre que le coin parait plutôt sympa … pour faire l’coups d’la panne !!! Du courage les p’tits loups tenez bon !!!